Chapitre 8 : La famille, c'est précieux !

Chapitre 8 : La famille, c'est précieux !

 

Je pénétrai dans mon quartier, faiblement éclairé par quelques lampadaires dont la moitié étaient hors service. Une fois devant ma maison, je poussai la poignée tout en réfléchissant à la manière d'expliquer à maman et Mikan mon acte. Mais la porte était fermée à clé. Je toquais un moment à la porte mais aucune réponse. Je voulus alors crier, mais je risquais de réveiller les voisins. Alors, je passai par la fenêtre. Une fois à l'intérieur, je pris les escaliers pour monter aux chambres. Mais elles étaient vides : pas la moindre trace de ma sœur ou de ma mère.

Tout à coup je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. J'avais reçu un texto de Maki. Il avait l'air assez long alors je décidai d'aller dans le salon pour le lire aisément.

 

Yuki,

Je n'ai pas pu te dire ça tout à l'heure alors je le fais maintenant : lorsque j'ai téléphoné à ta famille pour leur dire qu'on ne t'avait pas trouvée, ça a fait flipper ta mère et ta soeur beaucoup plus que prévu. Elles étaient persuadées que tu n'étais plus dans la ville. Alors elles ont décidé d'aller te chercher dans les villes voisines. Elles ont dit qu'elle ne reviendraient pas tant qu'elles ne t'auront pas trouvée.

 

Je poussai un cri d'effroi. Je voulus appeler maman et Mikan pour leur dire que ce n'était qu'un horrible malentendu, mais leurs portables étaient dans la maison !

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! »

Ce hurlement ce transforma en sanglots. Je me laissai tomber par terre, pleurant toutes les larmes de mon corps. Pourquoi avais-je agit ainsi ? Maintenant je venais de perdre ma famille. Je regrettais amèrement ma fugue, et me massacrai intérieurement. J'en voulais aussi à mort à Maki. Pourquoi n'avait-elle pas dit la vérité quand elle a su qu'elles allaient quitter la maison ? Je voulais tellement les retrouver, que tout redevienne comme avant, ou revenir en arrière...

 

Je sortis de chez moi et errait dans la ville toute la nuit en pleurant. Je m'arrêtai devant l'aire de jeu et scrutai la balançoire. Je m'assis dessus et commençai à me balancer, doucement... Je regardais avec mélancolie le reste de l'aire. Je me souvenais de l'époque où je venais ici tous les mercredis avec mon père, ma mère et ma sœur. Je devais avoir cinq ou six ans...

Lors de mes 12 ans, mes parents eurent une violente dispute. Mon père est parti en claquant la porte. Nous l'avons cherché partout mais nous ne l'avions pas trouvé. Alors nous l'avons attendu. Cela faisait des semaines que nous l'attendions mais toujours rien : nous avons téléphoné à là police.

Quelques jours plus tard, nous avions appris qu'il était parti dans une autre ville. Il a été retrouvé mort, renversé par une voiture.

Cela doit être sans doute pour ça que ma mère a voulu partir. Pour ne pas qu'il m'arrive la même chose.

 Yuki.jpg

Je commençais à être fatiguée et décidai de rentrer chez moi. Et sur le chemin il se passa quelque chose d'incroyable...



02/01/2014
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